Retour sur la côte, dans le bassin d'Arcachon et sur la dune du Pyla
Christophe
Article #sacàdos
Dans cet article sac à dos, nous avons mis plein d'informations super intéressantes et nous y avons raconté notre vie... Du coup, il est un petit peu plus long que d'habitude, mais ça vaut le coup ! 😏Bref, un article #sacàdos est à lire et à relire à ton aise, posé avec un thé glacé ou un chocolat chaud !
Changement de plan (est-ce qu’il y a encore un plan ? 😁), la Belgique a annoncé que les zones rouges ne sont plus interdites ! Nous revenons vers la côte et continuons à la longer.
Jour 50
Sur le chemin vers l’Atlantique, nous passons par la belle Périgueux, chef-lieu de la Dordogne et réputée pour sa Cathédrale. Les rues qui l’entourent sont tout aussi agréables et s’y perdre est très sympa.
Nous continuons notre longue route et tombons dans les bouchons de Bordeaux, puis enfin nous arrivons à la dune du Pilat (ou Pyla, c’est comme vous voulez, les panneaux indiquent l’un puis l’autre). On l’avait vu assez régulièrement en photos et on en avait entendu parler, nous étions curieux de la voir de nos yeux. Fin de journée oblige, il y a peu de monde mais en plus de cela, le vent est très fort depuis quelques jours et c’est encore bien le cas aujourd’hui, cela a dû repousser le grand public. C’est donc presque seuls que nous entamons notre chemin vers cette fameuse dune, d’abord sur une petite route bétonnée, puis sur le sable et nous arrivons à l’escalier qui doit nous aider à grimper cette dune que nous voyons à présent : elle est ÉNORME ! Malgré tout ce que nous avions vu et entendu, nous ne nous attendions pas à une telle taille. Le vent souffle de manière assez soutenue, mais nous y sommes donc nous montons ! Les marches ont quasiment disparu, recouverte par le sable porté par le vent et déplacé par les pas des personnes qui nous ont précédés. La montée est assez rude, pour chaque pas fait, le pied glisse un peu et redescend de moitié (ça ferait un bon problème de math 😇), le vent souffle de plus belle, le sable arrive dans les yeux et le masque n’aide pas non plus.
Sachant que la dune a une hauteur de 102,5m (chiffre de 2020) et que chaque marche fait environ 25cm de haut, qu'il y en a 180 mais que les 2/3 sont recouverts par 7,28cm de sable et que chaque pas en avant te fait redescendre de 10,57 cm, que le vent souffle à une vitesse de 97 km/h en direction sud-est, combien de grains de sable seront rentrés dans ton masque en arrivant en haut de la dune, si tu chausses du 47 ?
Mais nous arrivons finalement en haut et il nous faut un petit temps pour nous rendre compte de la grandeur et de la splendeur du lieu : le vent souffle à une puissance inimaginable, emportant avec lui le sable et nous l’envoyant par moment en pleine figure (pas si mal ce masque COVID en fait, ça protège quand même le visage 😁). Après avoir réussi à ouvrir les yeux, on perçoit enfin l’immensité de l’étendue de cette dune, et sa hauteur : elle surplombe d’un côté l’océan et de l’autre une forêt et l’intérieur des terres : c’est magnifique ! Le vent est vraiment fort, le sable pique mais tout cela donne au lieu une atmosphère unique et rend le tout encore plus beau… Et puis, on a la dune presque pour nous seuls !
COVID oblige, l’escalier que nous avons pris pour monter ne peut être utilisé pour redescendre, il va falloir passer par la dune directement, les pieds dans le sable. Plusieurs techniques ici : Marie tente le pepet’ski, mais cela ne glisse pas des masses, je tente la descente à sauts de cabri, emportant au passage 1kg de dune dans mes chaussures à chaque saut.
Après avoir vidé nos chaussures et chaussettes de sable (faut bien laisser un peu de dune pour les autres) et après cette journée forte en émotions, il est temps de rejoindre notre logement, non loin de là, en lisière de forêt.
Jour 51
La météo annonçait beaucoup de pluie aujourd’hui et ils ont raison, le temps est pluvieux mais on essaye de bouger un peu quand même : direction Arcachon, pour grimper sur l’observatoire Sainte-Cécile, qui offre une vue panoramique sur la ville. De là-haut, on peut apercevoir l’île aux oiseaux, ses cabanes tchanquées (sur pilotis) et également de belles grosses maisons du haut d’Arcachon.
On continue notre route vers le Cap Ferret pour aller voir son phare mais nous ne resterons pas longtemps, la pluie est encore plus forte, nous décidons de rentrer et de profiter de la chaleur de notre logement 😊
Jour 52
Ce matin, le soleil est de nouveau là et ça fait plaisir à voir ! 😊 Nous reprenons la route et continuons toujours à longer la côte, direction les landes et le Pays Basque !
Nous descendons jusque Biscarosse et poursuivons notre chemin sur la route appelée « route des lacs ». Le paysage est superbe, nous longeons des forêts immenses et apercevons des grands lacs régulièrement d’un côté ou l’autre de la route.
Arrivés à Mimizan, nous longeons le canal et nous dirigeons vers la plage pour trouver un endroit pour manger, mais le vent souffle encore trop fort. Nous mangerons donc près du lac que nous avons dépassé un peu plus tôt, le coin est très calme et la vue superbe.
Nous continuons notre route pour arriver près de Hossegor où nous nous arrêtons pour une balade / shopping, dans cette ville qui sent bon le surf, le skate, le soleil et le sable entre les orteils. Les boutiques qui tournent presque toutes autour de ces thèmes sont ultra sympa et tout est ouvert et assez fréquenté même si nous sommes un dimanche en fin de saison, ultra sympa !
Après un petit verre à un café tout aussi cool, nous arrivons à notre prochain logement : un container-bungalow qui va être parfait pour les prochains jours ! En plus, ils annoncent du beau temps !