Arrivée à Cancùn et passage au paradis d'Holbox
Christophe
Article #sacàdos
Dans cet article sac à dos, nous avons mis plein d'informations super intéressantes et nous y avons raconté notre vie... Du coup, il est un petit peu plus long que d'habitude, mais ça vaut le coup ! 😏Bref, un article #sacàdos est à lire et à relire à ton aise, posé avec un thé glacé ou un chocolat chaud !
Avril 2021. Après un départ manqué quelques mois plus tôt et plus récemment 3 mois sur les routes américaines, nous voici à présent au Mexique !
Jour 248 - Suite
Le vol se passe très bien et les presque 4h de vol passent même très vite : nous atterrissons à Cancùn. Il y a des petits jeux auxquels on peut jouer ensemble et on regarde l’un des derniers Disney / Pixar : Soul. On reçoit quelques snacks (biscoff et cacahuètes salées) et des bouteilles d’eau.
On passe l’immigration très rapidement, loin de la sécurité américaine, ici nous n’avons droit qu’à une question : « Vacations ? Yes », et voilà le tampon dans notre passeport ! C’est le premier ! Enfin ! Même aux USA, tout est électronique, du coup notre passeport était encore vierge. On récupère nos bagages et on suit les panneaux pour la sortie. On passe devant les desks des voitures de location où on nous interpelle en agitant des panneaux puis on sort.
Là, on arrive dans la zone des taxis et il y a une quarantaine de personnes qui crient des « Taxi », « My friend », « Cheapest », etc. Un gars d’une des sociétés de taxi nous donne son prix, presque 70$ et un autre pour nous « ses amis » de presque 50$. Difficile de s’en sortir dans tout ce brouhaha, on dégaine un téléphone et on cherche un Uber… mais ça n’a pas l’air de fonctionner. Bizarre… Entretemps, et même après s’être mis un peu sur le côté, on s’est fait interpeler une bonne dizaine de fois et avec beaucoup d’insistance. On revient vers une des personnes qui nous donne un prix de 35$ à payer par carte de crédit sinon c’est plus cher… Va falloir qu’on s’habitue aux pratiques du Mexique, tout est différent ! 😊 On paye le taxi, on trouve le véhicule, qui nous conduit très gentiment à notre hôtel tout en testant un peu notre espagnol. Il fait nuit, on n’y voit pas grand-chose, mais on reconnait quelques marques bien américaines : Starbucks, Hooters…
L’hôtel a l’air très sympa, on est très bien reçus et surtout on est contents d’y être 😊 Je vois que j’ai une notification de la propriétaire du airbnb des derniers jours, ma carte de crédit vient enfin d’arriver… et nous on est partis, elle n’a pas fini de voyager xD
On se couche vers 1h du matin, le décalage horaire faisant son effet 😊
Jour 249
On se réveille à notre aise tout en essayant de combattre petit à petit le décalage horaire. On tente de commander un petit-déjeuner à l’hôtel, mais un souci informatique perd notre commande (c’est fou quand même la technologie 😊) du coup, on aurait pu attendre longtemps avant de voir notre repas arriver.
Plan B : On quitte l’hôtel pour aller vers le supermarché le plus proche et faire des courses. Le temps est magnifique, il fait vraiment très chaud, et nous découvrons enfin Cancùn en plein jour ! Nous sommes dans la Zona Hosteleria et elle porte bien son nom car les hôtels s’enchaînent les uns à la suite des autres, tous plus beaux et plus grandioses. On croise également quelques magasins, pharmacies, un Starbucks, etc. avant d’arriver au supermarché. A l’entrée, on vérifie notre température et on nous met du gel hydroalcoolique sur les mains. Le port du masque est également très bien suivi ici, loin de l’image d’un Mexique laxiste qu’on pourrait se faire. C’est le moment des premières courses, celles où on découvre plein de nouvelles choses et les habitudes alimentaires locales, celles où on se dit « Faudra qu’on goute ça » toutes les 2 minutes. On voit certains aliments qui nous avaient bien manqué : des étals de fruits et légumes énormes, des pains de toutes les formes et toutes les couleurs, mais aussi quelques chouettes choses qu’on avait adorées aux Etats-Unis… On achète du jus, du lait, des Kellogg’s, des tortillas, du guacamole, de la crème solaire… Pour un prix défiant toute concurrence ! La nourriture s’annonce bien sympa au Mexique et le prix de la vie semble plus bas qu’aux USA et clairement plus bas qu’en Californie.
Au final, vu l’heure, le petit-déjeuner se transforme en lunch 😉 Planning de l’après-midi : profiter de la belle plage de sable fin, blanc et doux, de l’eau chaude et turquoise de la mer des Caraïbes (elle nous avait bien manqué celle-là 😉) et lire sur les transats à l’ombre de ce soleil qui tape si fort.
On profite de la soirée pour organiser un peu notre voyage ici, pour le moment nous n’avons pas prévu grand-chose, il y a du pain sur la planche !
Jour 250
On continue sur le même programme qu’hier : un bon mélange de préparation de l’itinéraire au Mexique et de repos. Y’a comme un bon petit goût de vacances ici quand même. Je sais, tu vas dire qu’on est en vacances depuis presqu’un an, mais entre l’aventure et l’exploration chaque jour et rester à l’hôtel à profiter des transats près de l’océan, nous on voit quand même une différence 😉
On arrive à établir un brouillon d’itinéraire, histoire d’avoir un fil conducteur à suivre avec une idée de durée pour chaque gros point. Ce sera une bonne base, même si nous continuerons à réserver les logements au fur et à mesure en fonction de nos envies et de notre vitesse de voyage.
On réserve une chambre pour notre première étape de roadtrip : l’île d’Holbox (à prononcer « Olboch ») et on est assez surpris par le nombre de possibilités qu’il y a, à des prix tout à faire corrects ! Quand on se rappelle comme on a galéré, les derniers jours en Californie parce qu’il n’y avait presque rien, ici on galère presque à choisir parce qu’il y a trop de choix ! 😊
On sort de l’hôtel pour chercher à manger et on tombe sur un petit resto local qui propose des tacos. C’est pas évident de commander en espafranglais mais on arrive à se faire comprendre et même à recevoir ce qu’on voulait ! C’est très bon, bien servi et pas très cher, ça annonce de bons petits plats à travers le pays et ça fait du bien de changer des burgers ! 😊
On profite de la mer, dont la température est toujours aussi bonne et où on peut rentrer dedans sans trop de souci… Jusqu’à ce qu’un poisson, qui passait par là, « attaque » Marie provoquant notre sortie anticipée de l’eau à grands cris et grands bons 😉
On sèche en lisant et bronzant sur les transats jusqu’à ce que le soleil se couche, puis on termine l’organisation de la journée de demain : changer quelques dollars en pesos mexicains pour pouvoir prendre le bus jusqu’à l’endroit de récupération de la voiture, vérifier les infos pour arriver jusqu’à Holbox… Nous voilà prêts à partir à la découverte de ce pays qui s’annonce fabuleux !
Jour 251
Et après 2 jours et demi qui sont passés à une vitesse folle dans cet hôtel en bord de plage (merci les promos basse saison, sinon on n’aurait jamais pu se le permettre), il est déjà temps pour nous de refaire les sacs et de continuer l’aventure ! 😊
On laisse les bagages à l’hôtel le temps de prendre le bus et aller chercher la voiture de location. Il faut d’abord réussir à traverser jusqu’à l’arrêt et ça, c’est pas simple ! Autant aux USA, les voitures s’arrêtaient directement et loin des passages pour piétons, autant c’est un peu plus sport ici ! 😊
On arrive à traverser et à prendre un bus, en demandant au chauffeur s’il va bien jusqu’à la Flamingo Plaza, notre destination. Après avoir réglé notre ticket de 12 pesos par personne, le bus nous emporte et trace le long de la seule grosse route de la zone. Arrivé à proximité de notre arrêt, le chauffeur nous appelle et nous fait signe pour qu’on descende, super sympa !
A l’agence de location, après pas mal d’attente (mais ils prennent le temps qu’il faut pour nous aussi, donc c’est normal), on récupère le petit bolide qui va nous accompagner à travers la péninsule du Yucatan. On reçoit une bonne petite Chevrolet Aveo qui a déjà bien roulé 😊 Avec ces 76.000km au compteur, on voit qu’elle a déjà trainé ses pneus un peu partout, que sa carrosserie en a déjà vu aussi, mais elle sera parfaite pour notre roadtrip ! On oublie aussi très vite l’écran GPS, le cruise control et les aides à la conduite qu’on avait dans la voiture des Etats-Unis, ici c’est la base et rien que la base ! C’est aussi le retour à une voiture manuelle, pourvu que je n’ai pas oublié comment cela fonctionnait 😊
On commence par retourner à l’hôtel pour récupérer nos sacs, puis trouver rapidement une pompe parce que la voiture nous a été donnée sur la réserve et enfin trouver une banque pour pouvoir faire un retrait d’espèces. Après 3 mois à tout payer avec une carte, même pour la plus petite des sommes, il faut s’habituer à un pays où le cash est la norme.
Quand tout cela est fait, on quitte la ville et nous voici partis sur les routes. On décide à nouveau d’essayer quelque chose qui nous a bien réussi jusqu’ici : on tente d’éviter les grosses routes (qui sont payantes) et on prend des routes un peu plus petites. Elles sont, parait-il, un peu moins bien entretenues et plus lentes, mais elles nous permettent de mieux voir le pays dans lequel nous roulons.
Nous passons par plusieurs villages et on se sent déjà à des kilomètres de Cancùn : on voit des petites maisons dans des états vraiment très variés. Elles sont construites, pour la plupart, en briques avec un toit de tôle ou une sorte de tressage de palmes. La vie dans les villages semble beaucoup plus pauvre, beaucoup plus authentique, beaucoup plus minimaliste. Il y a très peu de voitures, les gens se déplacent surtout en mobylettes (dans des états très divers aussi), en vélo ou en vélo-taxi et moto-taxis. Ceux-ci ressemblent un peu à des vélos cargos qu’ils auraient construits eux-mêmes, avec un avant couvert par un toit de toile qui permet d’assoir une, deux, cinq personnes ou de transporter des marchandises… ou les deux en même temps ! 😊
On découvre aussi nos premiers « topes », ces casses-vitesse dont on avait lu beaucoup de mal, et la légende ne ment pas : ils semblent tous différents, construits pour ralentir les voitures au maximum, impossible de les passer à plus de 10km sans risquer de casser la voiture, très mal indiqués voir complètement invisibles et disposés un peu partout, sans aucune logique. Il faut rester attentif et s’attendre à en voir à n’importe quel moment, même sur des axes à plus grande vitesse !
En dehors des villes, il n’y a rien, mais vraiment rien ! On parcourt de longues routes toutes droites qui traversent une végétation dense.
On arrive à Chiquilá, la petite ville poussiéreuse et portuaire tout au nord de la péninsule et c’est ici que nous laisserons la voiture. C’est pas très compliqué, la plupart des locaux ont transformé leur jardin ou une partie de leur terrain en parking. Des personnes nous font signe pour qu’on choisisse le leur, mais on a repéré des infos sur un parking tout au bout, un peu moins cher. On le trouve, on y laisse la voiture, on prend nos sacs et on se dirige vers le comptoir de l’une des deux compagnies qui fait la traversée pour prendre notre ticket (220 pesos par personne). On monte dans le bateau, il n’y a que 5-6 autres personnes en plus de nous. La traversée se fait en une grosse vingtaine de minutes, le soleil se couche et le vent est ultra agréable après une journée aussi chaude. On voit des dauphins pas très loin, ça s’annonce bien !
Terre en vue, nous approchons d’Holbox ! Le bateau accoste et nous débarquons sur le quai qui donne sur la toute petite place d’Holbox. Sur cette minuscule île, quasi pas de voitures, uniquement des golfettes. Contrairement à ce que nous avions connu aux Saintes, ici elles fonctionnent quand même à l’essence. De nombreuses golfettes-taxis attendent et nous nous dirigeons vers la première, le nom de notre logement à la main… Elle ne connait pas ! On va voir la suivante et là, pas de problème, elle voit où c’est. Ça nous coûtera 70 pesos. On pose les sacs à l’avant et on monte à l’arrière et nous voici partis dans les petites rues sablonneuses et trouées de l’île. C’est assez sportif, il faut s’accrocher pour ne pas tomber mais c’est quand même plus facile que traverser la moitié de l’île à pied. Ça nous donne aussi un premier aperçu de la seule ville de l’île : des petites maisons, des chiens errants, des enfants qui jouent, beaucoup de streetart, des hôtels beaucoup trop chics et puis on arrive à notre logement. Il est PARFAIT ! Une petite terrasse aménagée fait office de cuisine et de restaurant. Une dame nous accueille et nous présente son mari, qui continue la visite. L’endroit est tenu par ce couple et ses deux enfants, qui y vivent. On nous montre notre chambre, toute récente et tellement bien décorée, puis on nous fait monter jusqu’au toit pour qu’on admire le soleil couchant sur l’océan… On s’y sent déjà très bien ! On nous propose de nous préparer un souper, ce que nous acceptons avec grand plaisir et, à la dégustation, il aurait été idiot de refuser ! Au menu : poisson fraichement pêché, riz délicieusement préparé et pommes de terre. La dame est une italienne qui est tombée amoureuse du Mexique et adore cuisiner. Et en plus, elle est vraiment douée ! On rencontre aussi Igor et Elise, un couple de français très sympa avec lequel nous discutons un peu et qui a tout lâché et s’est décidé à voyager quelques mois, suite à la pandémie.
Le soleil est couché depuis longtemps et il n’y a qu’un petit quartier de lune. Les propriétaires nous disent que c’est une bonne nuit pour aller observer la bioluminescence, qui fait aussi la réputation de l’île (on a pourtant l’impression que cette île a déjà de nombreux avantages). Curieux, on se met en route pour atteindre la pointe ouest de l’île et sa plage. Il faut faire attention car les « rues » de sable ne sont pas très bien éclairées et il y a un ballet de golfettes qui amènent les touristes aux plages. Arrivés sur place, on ne voit pas grand-chose à première vue… On a vu des photos de bioluminescence dans les océans et cela semble briller de mille feux dans les vagues, ici, pas beaucoup. On voit des gens qui marchent dans l’eau en regardant leurs pieds, du coup, on fait pareil. Et petit à petit, avec nos yeux qui s’habituent au noir, on commence à voir comme des étincelles qui s’écartent de nos pieds quand on remue l’eau. C’est assez magique ! Plus nos yeux s’habituent au noir, plus on marche, plus on en voit. Ces petites étincelles sont faibles et très brèves, impossibles à prendre en photo donc, ce moment restera dans nos mémoires 😊
Jour 252
On se réveille avec une impression d’être au paradis, sur notre petite île d’Holbox, dans ce si bel endroit. Et le petit-déjeuner ne va faire que confirmer cette impression : salade de fruits exotiques, eaux de fruits (agua de frutas), thé et une omelette à la mexicaine… Quel meilleur moyen de démarrer cette journée ?!
On discute avec Igor et Elise et on se raconte un peu notre parcours de voyage, les expériences vécues, on se donne quelques conseils pour la suite au Mexique… C’est toujours super chouette d’échanger avec des « voyageurs COVID », on se sent un peu moins seuls et un peu moins fous à s’être lancés dans cette aventure à une époque aussi étrange et compliquée pour voyager.
Le soleil cogne fort et la chaleur qui va avec est vraiment difficile à supporter, on ne s’est pas encore habitué. Mais l’envie de découvrir l’endroit est plus forte. On prend notre courage à deux mains et on va se balader du côté du centre. On y découvre l’une des belles plages qui bordent l’île. On admire plus en détails le streetart qui recouvre presque chaque mur du centre. On observe la vie sur cette petite île où les quelques touristes de passage se mêlent aux locaux. On trouve une petite supérette qui vend des boissons fraiches et des biscuits. On fait le plein pour 60 pesos… La vie ne semble vraiment pas chère ! On revient vers le logement en se perdant dans les rues et on passe près du minuscule aéroport qui déssert l’île. Il y a justement un petit avion qui va décoller, on reste pour voir ça ! On se fait vite repérer et on a même droit à un petit signe du capitaine avant qu’il prenne son envol. Près de là, on découvre les restaurants moins touristiques que dans le centre et qui sont fréquentés par les locaux. Les enfants jouent dans les rues… Cette île a vraiment une belle ambiance.
On retourne vers la plage pour se poser un peu sur le sable… mais il fait beaucoup trop chaud ! Obligés de se mettre à l’eau très vite pour se rafraichir ! On voit de nombreux poissons qui nagent timidement et d’autres qui sautent à la surface de l’eau. Un peu plus loin, une quinzaine de pélicans est à l’affut et plonge régulièrement pour essayer d’en chopper un. Leur précision est impressionnante.
Après cette pause rafraichissante et relaxante, Marie en profite pour se reposer et je me balade tranquillement dans le centre pour refaire quelques photos. On retourne ensuite vers la plage pour voir le soleil se coucher, imités par de nombreuses autres personnes… Il faut dire que les couchers de soleil sont vraiment magnifiques ici, l’un des plus beaux qu’on ait vus !
On revient vers le logement, le repas est prêt : notre hôte-cordon bleu italien nous a fait l’honneur de nous préparer l’une de ses spécialités : des raviolis fromage-champignons maison de la pâte à la farce. Ils rentrent directement dans le top 1 des meilleurs raviolis jamais mangés ! On discute longuement avec Igor et Elise ; demain nous quittons déjà l’île, ils prolongent un peu le plaisir (et ils ont bien raison !).
Jour 253
Déjà dernier réveil au paradis, on est un peu tristes de devoir quitter ce logement et cette belle île, mais on va profiter au maximum du temps qu’il nous reste 😊 On commence la journée avec un nouveau petit-déj de folie servi par notre hôte : salade de fruits exotiques, un petit potiron farci et une part de cake au chocolat, toujours accompagnés d’eau de fruits. Vraiment délicieux encore une fois !
Après avoir refait les sacs, on part se perdre dans d’autres rues de la petite ville. La chaleur est toujours aussi difficile à supporter, on espère vraiment qu’on va s’y habituer rapidement ! Toujours ce streetart si coloré à chaque coin de rue, comme l’impression de se balader dans un musée, l’air de la mer et les island vibes en plus 😊 On revient par la plage et on s’arrête pour boire une bonne boisson fraiche dans un petit café (Cafe Del Mar). Ce qui est chouette ici, c’est que toutes les terrasses sont à l’extérieur. Il fait tellement beau en général, que la plupart des restaurants, cafés ou bars n’ont même pas d’espace intérieur pour les clients, tout se fait dans leurs jardins.
Il est déjà l’heure pour nous de reprendre nos sacs, les hôtes nous ont commandé un taxi-golfette et on arrive même à acheter nos billets et chopper le bateau retour à une minute près, sans devoir attendre… même si une demi-heure de plus sur cette île n’aurait pas été un lourd supplice 😉
Toutes les photos de l'article et bien plus !
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